lundi 28 mars 2016

Ulla Saar, illustratrice estonienne contemporaine

8 mars 2016 Journée internationale des droits de la femme

A l'occasion de la journée internationale des droits de la femme, nous avons demandé à nos élèves, du C3 au C6, de rendre hommage à une des femmes de leur entourage qu'ils admirent tout particulièrement. Nous avons également demandé aux plus grands de nous dire ce qu'ils pensaient de la situation actuelle des droits de la femme dans le monde.

La femme que j'admire


Anthony Browne. Ma Maman

La femme que j’admire le plus est ma maman parce que c’est une femme gentille, polie, elle s’occupe de moi et de ma famille, et elle m’achète tout ce que je veux.
Malak Yousnine

J’admire ma mère qui occupe une position de radiologue et qui en plus s’occupe de mon éducation et de celle de ma sœur.
Hiba El Guir

La femme que j’admire est ma mère. Elle est courageuse, quand elle est malade et dans tout ce qu’elle fait. Je l’admire car elle est gentille avec tout le monde et elle sait bien danser et chanter.
Inès Abbadi

La femme que j’admire est ma mère car je l’aime. Quand je souffre, elle souffre avec moi, quand je ris, elle rit avec moi. Elle m’élève, s’occupe de toute la famille et nous fait le déjeuner.
Youssef Mansouri

La femme que j’admire est ma mère car elle nous soutient dans tous les cas : quand elle est énervée, triste ou contente. Elle nous fait des surprises. Elle nous amuse et nous fait tous les jours plaisir. Je l’aime aussi car elle reste ma mère.
Selma Ahmadi

C’est ma mère que j’admire, car quand j’étais petit, elle lavait et me donnait à manger. Elle lave mes habits chaque jour. Quand je ne sais pas quelque chose, elle m’aide. Elle m’a bien élevé, et moi aussi je l’aide pour la vaisselle et la machine à laver.
Othmane Moussaoui

La femme que j’admire, c’est moi, parce que je suis gentille et aimable avec les gens que je ne connais pas. Je m’inspire de moi et je trouve que je suis pleine d’imagination. Je trouve que je n’ai besoin de personne dans ma vie et que je suis parfaite.
Ghita Seghair

La femme que j’admire est ma mère. Elle est médecin, elle est gentille et aime bien rigoler et plaisanter avec les petits enfants. Elle m’a élevée car elle m’aime, elle nous donne de la nourriture et plein d’autres choses.
Rania Ibn Brahim

La personne que j’admire est Mme Oudad, notre directrice d’école. C’est une gentille femme, et je trouve une femme d’exception. Elle est toujours là et arrive la première à l’école, et elle est la dernière à la quitter, car elle fait le suivi de tous les élèves en nous donnant de bons conseils.
Saad Fliou

Anthony Browne. Ma Maman

La femme que j’admire est Fatima-Zahra car c’est ma maman et je l’adore. Elle m’achète tout ce que je veux et elle m’aide à faire mes devoirs. Elle prend soin de moi et de ma petite sœur. Et si je suis malade, elle nous emmène chez mes grands-parents.
Nour Bouhou

La femme que j’admire à travers tout le monde, c’est ma maman. Elle s’appelle Khadija, elle est très gentille et je l’aime de tout mon cœur. Elle m’apprend beaucoup de choses et elle fait tout pour moi. Elle se prive de tout pour me rendre heureuse et pour que je ne manque de rien. J’aime tout de ma maman, et elle fait tous ces efforts toute seule sans mon père parce qu’ils ont divorcé.
Sarah El Qabbaj

La femme que j’admire est ma mère car elle est gentille et elle sait bien dessiner.
Rayane Aferfaz

La femme que j’admire est ma mère car je l’aime, elle me prépare tout ce que je veux, elle joue avec moi et m’achète tout ce que je veux.
Ibrahim Bekri

Aujourd’hui, je voudrais parler de ma grand-mère. C’est une grande dame qui m’apprend à être patiente pour arriver à ce que je voudrais. C’est une femme généreuse et polie, elle m’apprend les bonnes manières, telles que respecter l’autre, être généreuse et polie, ne pas mentir, et je suis très fière de ma grand-mère.
Ghita Sahraoui

La femme que j’admire est ma mère. Elle lave mes habits, range mon lit, cuisine de bons repas, me conduit de l’école à la maison et m’aide quand j’ai besoin d’elle. Elle est aussi très gentille et très jolie. Je l’aime beaucoup.
Saad Boujena

La femme que j’admire est ma grand-mère parce qu’elle fait beaucoup d’efforts pour la famille.
Omar Kabil

La femme que j’admire est ma mère car elle cuisine trop bien, elle peut faire tout ce qu’on ne peut pas faire, et elle supporte tout ce que les hommes disent. Elle part nous acheter tout ce qu’on veut avec notre argent à nous.
El Mamoun Boucetta

vendredi 25 mars 2016

Rencontre avec Hélène Montardre

Le 19 février dernier, nous avons eu le plaisir de recevoir  Hélène Montardre, qui a bien voulu rencontrer nos élèves de C5 et répondre à leurs questions, pour leur plus grand plaisir. Afin de préparer comme il se doit cette visite, les enfants avaient tous lu au moins un des livres de cette auteure. Voici le compte rendu de cette expérience.Tout d'abord une présentation biographique d'Hélène Montardre ; ensuite les questions qui lui ont été posées avec ses réponses retranscrites de mémoire par les enfants ; puis leurs impressions sur cette rencontre ; et enfin les critiques des romans qu'ils ont lus de cette écrivaine.

Biographie



Hélène Montardre est née en 1954 à Montreuil, mais ses racines se trouvent dans les monts du Forez. Grâce au hasard des mutations de son père, elle habite successivement à Saint-Étienne, Marvejols, Nantes, Loudun, Issoire où elle passe le bac pour poursuivre des études d’anglais à l’université de Clermont-Ferrand, études qui la conduiront jusqu’à une thèse de doctorat en études américaines. Petite, quand on lui demandait ce qu’elle voudrait faire plus tard, elle répondait : écrire, voyager, avoir des enfants. Cela ne correspondait à aucun métier précis… Alors elle en a exercé plusieurs : assistante de direction, guide culturel, éditrice…

Les voyages ? Ils ont toujours fait partie de sa vie. Les enfants ? Elle a deux filles. L’écriture ? L’écriture a toujours été une certitude, un fil conducteur, un besoin, le seul moyen qu’elle ait trouvé pour transmettre rêves, envies, espoir, mais aussi la force et la fragilité de la vie et de la mémoire. Ses livres, romans, albums contes, documentaires (une cinquantaine publiés à ce jour) s’adressent aux enfants, aux petits, aux grands, aux ados et à tous ceux qui ont envie d’y mettre leur nez. La littérature de jeunesse la passionne et l’interpelle à un point tel qu’elle lui a consacré une deuxième thèse de doctorat portant sur l’image des personnages féminins.

Depuis 1981, Hélène Montardre vit dans la région toulousaine avec son compagnon qui est aussi le père de ses enfants (ce qui tombe plutôt bien). Mais elle s’en échappe souvent pour rencontrer ses lecteurs, voyager, ou retrouver le Forez, la région des Bois Noirs au coeur des « Monts du Soir » où naissent ses idées de romans.

(source livre-attitude.fr)



Questions à Hélène Montardre





Qui vous a aidée à devenir écrivaine ?
Et bien, je suis née dans une famille qui lit beaucoup, et il faut beaucoup lire pour ensuite écrire.

Où aimez-vous écrire vos livres ?
J’aime écrire dans ma maison, dans mon bureau.

Qui choisit l’illustrateur ? Est-ce vous ou l’éditeur ?
C’est toujours l’éditeur qui choisit. Et parfois, on ne voit même pas les illustrations avant l’impression.

Aimeriez-vous changer de métier ?
Non, je n’aimerais pas du tout changer de métier. J’aime beaucoup ce que je fais et j’ai la chance d’en vivre.

Quel est le livre que vous avez écrit que vous préférez ?
Un auteur ne peut pas choisir son titre préféré dans tout ce qu’il a écrit. J’aime tous mes livres.

Si vous avez une idée pour votre prochaine histoire, pouvez-vous nous en parler ?
Non, car je me suis rendue compte que, quand j’en parle, ça devient plus difficile pour moi de l’écrire. Alors je n’en dis rien jusqu'à ce qu’il soit fini.

Qu’est-ce que vous nous conseillez pour devenir des écrivains comme vous ?
Je vous conseille de lire, mais surtout d’écrire et d’écrire encore. Il faut persévérer.

Avez-vous écrit d’autres genres littéraires à part les romans ?
Oui, j’ai aussi écrit des documentaires.