dimanche 28 septembre 2014

Oulipo c6

Qu’est-ce que l’Oulipo ?


OULIPO   
OU c’est OUVROIR, un atelier. Pour fabriquer quoi ?  De la LI.
LI c’est la littérature, ce qu’on lit et ce qu’on rature. Quelle sorte de LI ?  La LIPO.
PO signifie potentiel. De la littérature en quantité illimitée, potentiellement productible jusqu’à la fin des temps, en quantités énormes, infinies pour toutes fins pratiques.

Raymond Queneau et François le Lionnais sont les fondateurs, le 24 novembre 1960, de ce mouvement littéraire, dont font partie des scientifiques, artistes, écrivains, etc...
Ils veulent faire avancer la littérature en inventant des contraintes, des contraintes nouvelles et anciennes, plus ou moins difficiles. La Littérature Oulipienne est donc une littérature sous contraintes.


Avec les élèves de C6, nous avons travaillé sur un texte de Bernard Friot, tiré des Histoires pressées, Editions Milan. Chaque élève a choisi sa propre contrainte et réécrit le texte en l'appliquant.


Histoire
(mais assez bizarre, je vous préviens)

J'ai versé le chocolat en poudre dans le bol de mon petit frère Benoît. Puis le lait tiède. J'ai donné le bol à Benoît. Il l'a soulevé. L'a lâché. Tout le chocolat sur la table. J'ai épongé.
J'ai recommencé. J'ai versé le chocolat en poudre dans le bol de mon petit frère. Puis le lait tiède. J'ai donné le bol à mon frère. Il l'a soulevé. L'a lâché. Tout le chocolat sur la table. J'ai épongé.
J'ai recommencé. J'ai versé le chocolat...
Sept fois de suite.
La septième fois, j'ai pensé :
"Il faut faire quelque chose, ça devient franchement ennuyeux."
J'ai pris de la ficelle, je suis passée derrière Benoît et je lui ai attaché les mains dans le dos. Puis j'ai préparé le chocolat. J'ai soulevé le bol et je l'ai approché des lèvres de Benoît. Il a ouvert la bouche et tout avalé. D'un coup. Très proprement.
J'ai pensé :
"Pas très passionnant."
Mais j'ai recommencé. J'ai préparé le chocolat, j'ai soulevé le bol, je l'ai approché des lèvres de Benoît, il a ouvert la bouche et tout avalé. D'un coup. très proprement.
Sept fois de suite. Pas très palpitant. Sauf que le visage de Benoît prenait une drôle de couleur, genre marron verdâtre. Je lui ai détaché les mains et je lui ai dit :
- Benoît, tu n'es vraiment pas un type intéressant.
Il m'a regardée en se caressant le ventre, l'air de plus en plus bizarre. Puis il a ouvert la bouche et recraché tout son chocolat. Des litres et des litres, une fontaine de chocolat dégoulinant sur la table, sur le carrelage.
J'ai tout écopé, à l'éponge et à la serpillière. Et je me suis excusée :
- Je retire ce que j'ai dit, Benoît. Finalement, on s'amuse bien avec toi.

Bernard Friot. Histoires pressées.



Histoire
(mais assez bizarre, nous vous prévenons)
Contrainte : mettre les verbes à la première personne du pluriel

Nous avons versé le chocolat en poudre dans le bol de nôtre petit frère Benoît. Puis le lait tiède. Nous avons donné le bol à Benoît. Il l'a soulevé. L'a lâché. Tout le chocolat sur la table. Nous avons épongé.
Nous avons recommencé. Nous avons versé le chocolat en poudre dans le bol de notre petit frère. Puis le lait tiède. Nous avons donné le bol à notre frère. Il l'a soulevé. L'a lâché. Tout le chocolat sur la table. Nous avons épongé.
Nous avons recommencé. Nous avons versé le chocolat...
Sept fois de suite.
La septième fois, Nous avons pensé :
"Il faut faire quelque chose, ça devient franchement ennuyeux."
Nous avons pris de la ficelle, nous sommes passées derrière Benoît et nous lui avons attaché les mains dans le dos. Puis nous avons préparé le chocolat.Nous avons soulevé le bol et nous l'avons approché des lèvres de Benoît. Il a ouvert la bouche et tout avalé. D'un coup. Très proprement.
Nous avons pensé :
"Pas très passionnant."
Mais nous avons recommencé. Nous avons préparé le chocolat, nous avons soulevé le bol, nous l' avons approché des lèvres de Benoît, il a ouvert la bouche et tout avalé. D'un coup. très proprement.
Sept fois de suite. Pas très palpitant. Sauf que le visage de Benoît prenait une drôle de couleur, genre marron verdâtre. Nous lui avons détaché les mains et nous lui avons dit :
- Benoît, tu n'es vraiment pas un type intéressant.
Il nous a regardées en se caressant le ventre, l'air de plus en plus bizarre. Puis il a ouvert la bouche et recraché tout son chocolat. Des litres et des litres, une fontaine de chocolat dégoulinant sur la table, sur le carrelage.
Nous avons tout écopé, à l'éponge et à la serpillière. Et nous nous sommes excusées :
- Nous retirons ce que nous avons dit, Benoît. Finalement, on s'amuse bien avec toi.

Zineb Benjelloun


Histoira
(maisa asseza bizarra, jea vousa préviena)
Contrainte : terminer tous les mots par la lettre "a"

J'aia versa la chocolata ena poudra dansa la bola da mona petita frèra Benoîta. Puisa la laita tièda. J'aia donnéa la bola à Benoîta. Ila l'a soulevéa. L'a lâchéa. Touta la chocolata sura la tabla. J'aia épongéa.
J'aia recommencéa. J'aia verséa la chocolata ena poudra dansa la bola da mona petita frèra. Puisa la laita tièda. j'aia donnéa la bola à mona frèra. Ila l'a soulevéa. L'a lâchéa. Touta la chocolata sura la tabla. J'aia épongéa.
J'aia recommencéa. J'aia verséa la chocolata...
Septa foisa da suita.
La septièma foisa, j'aia penséa :
"Ila fauta faira quelqua chosa, ça devienta franchementa ennuyeuxa."
J'aia prisa da la ficella, ja suisa passéea derrièra Benoîta eta ja luia aia attachéa lesa mainsa dansa la dosa. Puisa j'aia préparéa la chocolata. J'aia soulevéa la bola eta ja l'aia approchéa desa lèvresa da Benoîta. Ila a ouverta la boucha eta touta avaléa. D'una coupa. Trèsa proprementa.
J'aia penséa :
"Pasa trèsa passionnanta."
Maisa j'aia recommencéa. J'aia préparéa la chocolata, j'aia soulevéa la bola, ja l'aia approchéa desa lèvra da Benoîta, ila a ouverta la boucha eta touta avaléa. D'una coupa. Trèsa proprementa.
Septa foisa da suitea. Pasa trèsa palpitanta. Saufa qua la visaga da Benoîta prenaita una drôla da couleura, genra marrona verdâtra. Ja luia aia détacha lesa mainsa eta ja luia aia dita :
- Benoîta, tua n'esa vraimenta pasa una typa intéressanta.
Ila m'a regardéea ena sa caressanta la ventra, l'aira da plusa ena plusa bizarra. Puisa ila a ouverta la boucha eta recrachéa touta sona chocolata. Desa litra et desa litra, una fontaina da chocolata dégoulinanta sura la tabla, sur la carrelaga.
J'aia touta écopéa, à l'épongea eta à la serpillièra. Eta ja ma suisa excuséea :
- Ja retira ca qua j'aia dita, Benoîta. Finalementa, ona s'amusa biena aveca toia.

Imane Ettouhfy




Histoire
(mais assez bizarre, je vous préviens)
Contrainte : mettre tous les substantifs au pluriels

J'ai versé les chocolats en poudre dans les bols de mes petits frères Benoît. Puis les laits tièdes. J'ai donné les bols à Benoît. Ils les ont soulevés. Les ont lâchés. Tous les chocolats sur les tables. J'ai épongé.
J'ai recommencé. J'ai versé les chocolats en poudre dans les bols de mes petits frères. Puis les laits tièdes. j'ai donné les bols à mes frères. Ils  les ont soulevés. Les ont lâchés. Tous les chocolats sur les tables. J'ai épongé.
J'ai recommencé. J'ai versé les chocolats...
Sept fois de suite.
La septième fois, j'ai pensé :
"Il faut faire quelque chose, ça devient franchement ennuyeux."
J'ai pris des ficelles, je suis passée derrière Benoît et je leur ai attaché les mains dans le dos. Puis j'ai préparé les chocolats. J'ai soulevé les bols et je les ai approchés des lèvres de Benoît. Ils ont ouvert les bouches et tout avalé. D'un coup. Très proprement.
J'ai pensé :
"Pas très passionnant."
Mais j'ai recommencé. J'ai préparé les chocolats, j'ai soulevé les bols, je les ai approchés des lèvres de Benoît, ils ont ouvert les bouches et tout avalé. D'un coup. très proprement.
Sept fois de suite. Pas très palpitant. Sauf que les visages de Benoît prenaient des drôles de couleurs, genre marron verdâtres. Je leur ai détaché les mains et je leur ai dit :
- Benoît, vous n'êtes vraiment pas des types intéressants.
Ils m'ont regardée en se caressant les ventres, les airs de plus en plus bizarres. Puis ils ont ouvert les bouches et recraché tous ses chocolats. Des litres et des litres, des fontaines de chocolats dégoulinants sur les tables, sur les carrelages.
J'ai tout écopé, aux éponges et aux serpillières. Et je me suis excusée :
- Je retire ce que j'ai dit, Benoît. Finalement, on s'amuse bien avec vous.

Dina Maamar


Histoire
(mais assez bizarre, je vous préviens)
Contrainte : mettre les verbes à l'impératif

Verse le chocolat en poudre dans le bol de ton petit frère Benoît. Puis le lait tiède. Donne le bol à Benoît. Il le soulève. Le lâche. Tout le chocolat sur la table. Éponge.
Recommence. Verse le chocolat en poudre dans le bol de ton petit frère. Puis le lait tiède. Donne le bol à mon frère. Il le soulève. Le lâche. Tout le chocolat sur la table. Éponge.
Recommence. Verse le chocolat...
Sept fois de suite.
La septième fois, pense :
"Il faut faire quelque chose, ça devient franchement ennuyeux."
Prends de la ficelle, passe derrière Benoît et attache-lui les mains dans le dos. Puis prépare le chocolat. Soulève le bol et approche-le des lèvres de Benoît. Il ouvre la bouche et avale tout. D'un coup. Très proprement.
Pense :
"Pas très passionnant."
Mais recommence. Prépare le chocolat, Soulève le bol, approche-le des lèvres de Benoît, il ouvre la bouche et avale tout. D'un coup. très proprement.
Sept fois de suite. Pas très palpitant. Sauf que le visage de Benoît prend une drôle de couleur, genre marron verdâtre. Détache-lui les mains et dis-lui :
- Benoît, tu n'es vraiment pas un type intéressant.
Il te regarde en se caressant le ventre, l'air de plus en plus bizarre. Puis il ouvre la bouche et recrache tout son chocolat. Des litres et des litres, une fontaine de chocolat dégoulinant sur la table, sur le carrelage.
Écope, à l'éponge et à la serpillière. Et excuse-toi :
- Je retire ce que j'ai dit, Benoît. Finalement, on s'amuse bien avec toi.

Meryem Belemjid


Histoire
(mais assez pizarre, je vous bréviens)
Contrainte : inverser les lettres "b" et "p"

J'ai versé le chocolat en boudre dans le pol de mon betit frère Penoît. Buis le lait tiède. J'ai donné le pol à Penoît. Il l'a soulevé. L'a lâché. Tout le chocolat sur la table. J'ai ébongé.
J'ai recommencé. J'ai versé le chocolat en boudre dans le pol de mon betit frère. Buis le lait tiède. j'ai donné le pol à mon frère. Il l'a soulevé. L'a lâché. Tout le chocolat sur la table. J'ai ébongé.
J'ai recommencé. J'ai versé le chocolat...
Sebt fois de suite.
La sebtième fois, j'ai bensé :
"Il faut faire quelque chose, ça devient franchement ennuyeux."
J'ai bris de la ficelle, je suis bassée derrière Penoît et je lui ai attaché les mains dans le dos. Puis j'ai brébaré le chocolat. J'ai soulevé le pol et je l'ai abbroché des lèvres de Penoît. Il a ouvert la pouche et tout avalé. D'un coup. Très brobrement.
J'ai bensé :
"Bas très bassionnant."
Mais j'ai recommencé. J'ai brébaré le chocolat, j'ai soulevé le pol, je l'ai abbroché des lèvres de Penoît, il a ouvert la pouche et tout avalé. D'un coup. très brobrement.
Sebt fois de suite. Bas très balbitant. Sauf que le visage de Penoît prenait une drôle de couleur, genre marron verdâtre. Je lui ai détaché les mains et je lui ai dit :
- Penoît, tu n'es vraiment pas un tybe intéressant.
Il m'a regardée en se caressant le ventre, l'air de blus en blus bizarre. Buis il a ouvert la pouche et recraché tout son chocolat. Des litres et des litres, une fontaine de chocolat dégoulinant sur la table, sur le carrelage.
J'ai tout écobé, à l'ébonge et à la serbillière. Et je me suis excusée :
- Je retire ce que j'ai dit, Penoît. Finalement, on s'amuse bien avec toi.

Ismaïl Ryane


Histoire
(mais assez bizarre, je vous préviens)
Contrainte : inverser les genres des substantifs

J'ai versé la chocolat en poudre dans la bol de ma petite frère Benoît. Puis la lait tiède. J'ai donné la bol à Benoît. Elle l'a soulevée. L'a lâchée. Toute la chocolat sur le table. J'ai épongé.
J'ai recommencé. J'ai versé la chocolat en poudre dans la bol de ma petite frère. Puis la lait tiède. J'ai donné la bol à ma frère. Elle l'a soulevée. L'a lâchée. Toute la chocolat sur le table. J'ai épongé.
J'ai recommencé. J'ai versé la chocolat...
Sept fois de suite.
Le septième fois, j'ai pensé :
"Il faut faire quelque chose, ça devient franchement ennuyeux."
J'ai pris du ficelle, je suis passée derrière Benoît et je lui ai attaché les mains dans la dos. Puis j'ai préparé la chocolat. J'ai soulevé la bol et je l'ai approchée des lèvres de Benoît. Elle a ouvert le bouche et tout avalé. D'un coup. Très proprement.
J'ai pensé :
"Pas très passionnant."
Mais j'ai recommencé. J'ai préparé la chocolat, j'ai soulevé la bol, je l'ai approché des lèvres de Benoît, elle a ouvert le bouche et tout avalé. D'un coup. très proprement.
Sept fois de suite. Pas très palpitant. Sauf que la visage de Benoît prenait un drôle de couleur, genre marron verdâtre. Je lui ai détaché les mains et je lui ai dit :
- Benoît, tu n'es vraiment pas une type intéressante.
Elle m'a regardée en se caressant la ventre, l'air de plus en plus bizarre. Puis elle a ouvert le bouche et recraché toute sa chocolat. Des litres et des litres, un fontaine de chocolat dégoulinante sur le table, sur la carrelage.
J'ai tout écopé, à l'éponge et au serpillière. Et je me suis excusée :
- Je retire ce que j'ai dit, Benoît. Finalement, on s'amuse bien avec toi.

Aya Benjelloun, Fatema Zahra Bouzoubaa


Histoire
(mais assez bizarre, je vous prévenais)
Contrainte : mettre les verbes à l'imparfait

Je versais le chocolat en poudre dans le bol de mon petit frère Benoît. Puis le lait tiède. Je donnais le bol à Benoît. Il le soulevait. Le lâchait. Tout le chocolat sur la table. J'épongeais.
Je recommençais. Je versais le chocolat en poudre dans le bol de mon petit frère. Puis le lait tiède. Je donnais le bol à mon frère. Il le soulevait. Le lâchait. Tout le chocolat sur la table. J'épongeais.
J'e recommençais. Je versais le chocolat...
Sept fois de suite.
La septième fois, je pensais :
"Il faut faire quelque chose, ça devient franchement ennuyeux."
Je prenais de la ficelle, je passais derrière Benoît et je lui attachais les mains dans le dos. Puis je préparais le chocolat. Je soulevais le bol et je l'approchais des lèvres de Benoît. Il ouvrait la bouche et avalait tout. D'un coup. Très proprement.
Je pensais :
"Pas très passionnant."
Mais je recommençais. Je préparais le chocolat, je soulevais le bol, je l'approchais des lèvres de Benoît, il ouvrait la bouche et avalait tout. D'un coup. très proprement.
Sept fois de suite. Pas très palpitant. Sauf que le visage de Benoît prenait une drôle de couleur, genre marron verdâtre. Je lui détachais les mains et je lui dis :
- Benoît, tu n'es vraiment pas un type intéressant.
Il me regardait en se caressant le ventre, l'air de plus en plus bizarre. Puis il ouvrait la bouche et recrachait tout son chocolat. Des litres et des litres, une fontaine de chocolat dégoulinant sur la table, sur le carrelage.
J'écopais tout, à l'éponge et à la serpillière. Et je m'excusais :
- Je retire ce que j'ai dit, Benoît. Finalement, on s'amuse bien avec toi.

Nora El Rhana, Maha Sekkate


Histoire
(mais assez bizarre, je vous préviens)
Contrainte : remplacer la lettre "l" par la lettre "n"

J'ai versé ne choconat en poudre dans ne bon de mon petit frère Benoît. Puis ne nait tiède. J'ai donné ne bon à Benoît. In n'a sounevé. N'a nâché. Tout ne choconat sur na tabne. J'ai épongé.
J'ai recommencé. J'ai versé ne choconat en poudre dans ne bon de mon petit frère. Puis ne nait tiède. j'ai donné ne bon à mon frère. In n'a sounevé. N'a nâché. Tout ne choconat sur na tabne. J'ai épongé.
J'ai recommencé. J'ai versé ne choconat...
Sept fois de suite.
Na septième fois, j'ai pensé :
"In faut faire quelque chose, ça devient franchement ennuyeux."
J'ai pris de na ficenne, je suis passée derrière Benoît et je nui ai attaché nes mains dans ne dos. Puis j'ai préparé ne choconat. J'ai sounevé ne bon et je n'ai approché des nèvres de Benoît. In a ouvert na bouche et tout avané. D'un coup. Très proprement.
J'ai pensé :
"Pas très passionnant."
Mais j'ai recommencé. J'ai préparé ne choconat, j'ai sounevé ne bon, je n'ai approché des nèvres de Benoît, il a ouvert na bouche et tout avalé. D'un coup. très proprement.
Sept fois de suite. Pas très panpitant. Sauf que ne visage de Benoît prenait une drôle de couleur, genre marron verdâtre. Je nui ai détaché les mains et je nui ai dit :
- Benoît, tu n'es vraiment pas un type intéressant.
In m'a regardée en se caressant ne ventre, n'air de pnus en pnus bizarre. Puis in a ouvert na bouche et recraché tout son choconat. Des nitres et des nitres, une fontaine de choconat dégouninant sur na tabne, sur ne carrenage.
J'ai tout écopé, à n'éponge et à na serpinnière. Et je me suis excusée :
- Je retire ce que j'ai dit, Benoît. Finanement, on s'amuse bien avec toi.

Noussaiba Mabsoute


Histoire
(mais assez bizarre, je vous préviendrai)
Contrainte : mettre les verbes au futur

Je verserai le chocolat en poudre dans le bol de mon petit frère Benoît. Puis le lait tiède. Je donnerai le bol à Benoît. Il le soulèvera. Le lâchera. Tout le chocolat sur la table. J'épongerai.
Je recommencerai. Je verserai le chocolat en poudre dans le bol de mon petit frère. Puis le lait tiède. Je donnerai le bol à mon frère. Il le soulèvera. Le lâchera. Tout le chocolat sur la table. J'épongerai.
Je recommencerai. J'e verserai le chocolat...
Sept fois de suite.
La septième fois, je penserai :
"Il faut faire quelque chose, ça devient franchement ennuyeux."
Je prendrai de la ficelle, je passerai derrière Benoît et je lui attacherai les mains dans le dos. Puis je préparerai le chocolat. Je soulèverai le bol et je l'approcherai des lèvres de Benoît. Il ouvrira la bouche et avalera tout. D'un coup. Très proprement.
Je penserai :
"Pas très passionnant."
Mais je recommencerai. Je préparerai le chocolat, je soulèverai le bol, je l'approcherai des lèvres de Benoît, il ouvrira la bouche et avalera. D'un coup. très proprement.
Sept fois de suite. Pas très palpitant. Sauf que le visage de Benoît prendra une drôle de couleur, genre marron verdâtre. Je lui détacherai les mains et je lui dirai :
- Benoît, tu n'es vraiment pas un type intéressant.
Il me regardera en se caressant le ventre, l'air de plus en plus bizarre. Puis il ouvrira la bouche et recrachera tout son chocolat. Des litres et des litres, une fontaine de chocolat dégoulinant sur la table, sur le carrelage.
J'écoperai tout, à l'éponge et à la serpillière. Et je m'excuserai :
- Je retire ce que j'ai dit, Benoît. Finalement, on s'amuse bien avec toi.

Zineb Tazi, Yacob Zidi


Histoire
(mais assez bizache, je vous pchéviens)
Contrainte : remplacer la lettre "r" par les lettres "ch" et inversement.

J'ai vechsé le rocolat en poudche dans le bol de mon petit fchèche Benoît. Puis le lait tiède. J'ai donné le bol à Benoît. Il l'a soulevé. L'a lâré. Tout le rocolat such la table. J'ai épongé.
J'ai checommencé. J'ai vechsé le rocolat en poudche dans le bol de mon petit fchèche. Puis le lait tiède. J'ai donné le bol à mon fchèche. Il l'a soulevé. L'a lâré. Tout le rocolat such la table. J'ai épongé.
J'ai checommencé. J'ai vechsé le rocolat...
Sept fois de suite.
La septième fois, j'ai pensé :
"Il faut faiche quelque rose, ça devient fchanrement ennuyeux."
J'ai pchis de la ficelle, je suis passée dechièche Benoît et je lui ai attaré les mains dans le dos. Puis j'ai pchépaché le rocolat. J'ai soulevé le bol et je l'ai appchoré des lèvches de Benoît. Il a ouvecht la boure et tout avalé. D'un coup. Tchès pchopchement.
J'ai pensé :
"Pas tchès passionnant."
Mais j'ai checommencé. J'ai pchépaché le rocolat, j'ai soulevé le bol, je l'ai appchoré des lèvches de Benoît, il a ouvecht la boure et tout avalé. D'un coup. très pchopchement.
Sept fois de suite. Pas tchès palpitant. Sauf que le visage de Benoît pchenait une dchôle de couleuch, genche machon vechdâtche. Je lui ai détaré les mains et je lui ai dit :
- Benoît, tu n'es vchaiment pas un type intéchessant.
Il m'a regachdée en se cachessant le ventche, l'aich de plus en plus bizache. Puis il a ouvecht la boure et checcharé tout son rocolat. Des litches et des litches, une fontaine de rocolat dégoulinant such la table, such le cachelage.
J'ai tout écopé, à l'éponge et à la sechpillièche. Et je me suis excusée :
- Je chetiche ce que j'ai dit, Benoît. Finalement, on s'amuse bien avec toi.

Rim Serbouti


Texte
(mais assez étrange, je vous le dis)
Contrainte : remplacer les substantifs par un synonyme 

J'ai mis le cacao en poudre dans le bol de mon frérot Benoît. Puis le lait préchauffé. J'ai tendu le bol à Benoît. Il l'a pris. L'a renversé. Tout le cacao sur le meuble. J'ai nettoyé.
J'ai refait. J'ai mis le cacao en poudre dans le bol de mon frérot. Puis le lait préchauffé. j'ai tendu le bol à mon frère. Il l'a pris. L'a renversé. Tout le cacao sur le meuble. J'ai nettoyé.
J'ai refait. J'ai mis le cacao...
Sept fois d'affilée.
La septième fois, je me suis dit :
"Il faut faire quelque chose, ça devient vraiment lassant."
J'ai piqué une corde, je me suis faufilée derrière Benoît et je lui ai ligoté les poignets dans le dos. Puis j'ai préparé le cacao. J'ai pris le bol et je l'ai posté devant la bouche de Benoît. Il a écarté ses lèvres et tout bu. D'une gorgée. Très soigneusement.
Je me suis dit :
"Pas très motivant."
Mais j'ai refait. J'ai mis le cacao, j'ai pris le bol, je l'ai posté devant la bouche de Benoît, il a écarté les lèvres et tout bu. D'une gorgée. Très soigneusement.
Sept fois d'affilée. Pas très motivant. Sauf que le visage de Benoît devenait d'une couleur saugrenue, genre chêne verdâtre. Je lui ai relâché les poignets et je lui ai annoncé :
- Benoît, tu n'es franchement pas un type passionnant.
Il m'a fixée en se frottant le ventre, l'air de plus en plus étrange. Puis il a ouvert les lèvres et vomi tout son cacao. Des litres et des litres, une fontaine de cacao dégoulinant sur le meuble, sur le sol.
J'ai tout ciré, à l'éponge et à la serpillière. Et je me suis excusée :
- Je retire ce que j'ai dit, Benoît. Finalement, on s'éclate bien avec toi.

Kenza Nourlil


Histoire
(mais assez bizarre, je vous reviens)
Contrainte : remplacer les verbes par un autre verbe proche phonétiquement

J'ai germé le chocolat en poudre dans le bol de mon petit frère Benoît. Puis le lait tiède. J'ai sonné le bol à Benoît. Il l'a soutiré. L'a tâché. Tout le chocolat sur la table. J'ai énoncé.
J'ai reconnecté. J'ai germé le chocolat en poudre dans le bol de mon petit frère. Puis le lait tiède. J'ai sonné le bol à mon frère. Il l'a soutiré. L'a tâché. Tout le chocolat sur la table. J'ai énoncé.
J'ai reconnecté. J'ai germé le chocolat...
Sept fois de suite.
La septième fois, j'ai dénoncé :
"Il saute taire quelque chose, ça retient franchement ennuyeux."
J'ai écrit de la ficelle, je suis tracée derrière Benoît et je lui ai arrangé les mains dans le dos. Puis j'ai séparé le chocolat. J'ai soutiré le bol et je l'ai accroché des lèvres de Benoît. Il a couvert la bouche et tout remballé. D'un coup. Très proprement.
J'ai dénoncé :
"Pas très passionnant."
Mais j'ai reconnecté. J'ai séparé le chocolat, j'ai soutiré le bol, je l'ai accroché des lèvres de Benoît, il a couvert la bouche et tout remballé. D'un coup. très proprement.
Sept fois de suite. Pas très palpitant. Sauf que le visage de Benoît roulait une drôle de couleur, genre marron verdâtre. Je lui ai dénatté les mains et je lui ai mit :
- Benoît, tu nait vraiment pas un type intéressant.
Il m'a bombardée en se ravisant le ventre, l'air de plus en plus bizarre. Puis il a couvert la bouche et retâché tout son chocolat. Des litres et des litres, une fontaine de chocolat réjouissant sur la table, sur le carrelage.
J'ai tout essoré, à l'éponge et à la serpillière. Et je me suis encuvée :
- Je revire ce que j'ai dit, Benoît. Finalement, on s'accuse bien avec toi.

Ahlam Haouach


Histoire
(mais assez bizarre, moi vous préviens)
Contrainte : remplacer le pronom personnel "je" par le pronom personnel "moi"

Moi ai versé le chocolat en poudre dans le bol de mon petit frère Benoît. Puis le lait tiède. Moi ai donné le bol à Benoît. Il l'a soulevé. L'a lâché. Tout le chocolat sur la table. Moi ai épongé.
Moi ai recommencé. Moi ai versé le chocolat en poudre dans le bol de mon petit frère. Puis le lait tiède. Moi ai donné le bol à mon frère. Il l'a soulevé. L'a lâché. Tout le chocolat sur la table. Moi ai épongé.
Moi ai recommencé. Moi ai versé le chocolat...
Sept fois de suite.
La septième fois,Moi ai pensé :
"Il faut faire quelque chose, ça devient franchement ennuyeux."
Moi ai pris de la ficelle, moi suis passée derrière Benoît et moi lui ai attaché les mains dans le dos. Puis moi ai préparé le chocolat. 'Moi ai soulevé le bol et moi l'ai approché des lèvres de Benoît. Il a ouvert la bouche et tout avalé. D'un coup. Très proprement.
Moi ai pensé :
"Pas très passionnant."
Mais moi ai recommencé. Moi ai préparé le chocolat, moi ai soulevé le bol, moi l'ai approché des lèvres de Benoît, il a ouvert la bouche et tout avalé. D'un coup. très proprement.
Sept fois de suite. Pas très palpitant. Sauf que le visage de Benoît prenait une drôle de couleur, genre marron verdâtre. Moi lui ai détaché les mains et moi lui ai dit :
- Benoît, tu n'es vraiment pas un type intéressant.
Il m'a regardée en se caressant le ventre, l'air de plus en plus bizarre. Puis il a ouvert la bouche et recraché tout son chocolat. Des litres et des litres, une fontaine de chocolat dégoulinant sur la table, sur le carrelage.
Moi ai tout écopé, à l'éponge et à la serpillière. Et moi me suis excusée :
- Moi retire ce que  moi ai dit, Benoît. Finalement, on s'amuse bien avec toi.

Hamza Sebti


Histoie
(mais assez bizae, je vous péviens)
Contrainte : supprimer la lettre "r"

J'ai vesé le chocolat en poude dans le bol de mon petit fèe Benoît. Puis le lait tiède. J'ai donné le bol à Benoît. Il l'a soulevé. L'a lâché. Tout le chocolat su la table. J'ai épongé.
J'ai ecommencé. J'ai vesé le chocolat en poude dans le bol de mon petit fèe. Puis le lait tiède. J'ai donné le bol à mon frère. Il l'a soulevé. L'a lâché. Tout le chocolat su la table. J'ai épongé.
J'ai ecommencé. J'ai vesé le chocolat...
Sept fois de suite.
La septième fois, j'ai pensé :
"Il faut faie quelque chose, ça devient fanchement ennuyeux."
J'ai pis de la ficelle, je suis passée deièe Benoît et je lui ai attaché les mains dans le dos. Puis j'ai pépaé le chocolat. J'ai soulevé le bol et je l'ai appoché des lèves de Benoît. Il a ouvet la bouche et tout avalé. D'un coup. Tès popement.
J'ai pensé :
"Pas tès passionnant."
Mais j'ai ecommencé. J'ai pépaé le chocolat, j'ai soulevé le bol, je l'ai appoché des lèves de Benoît, il a ouvet la bouche et tout avalé. D'un coup. Tès popement.
Sept fois de suite. Pas tès palpitant. Sauf que le visage de Benoît penait une dôle de couleu, genre maon vedâte. Je lui ai détaché les mains et je lui ai dit :
- Benoît, tu n'es vaiment pas un type intéessant.
Il m'a egadée en se caessant le vente, l'ai de plus en plus bizae. Puis il a ouvet la bouche et ecaché tout son chocolat. Des lites et des lites, une fontaine de chocolat dégoulinant su la table, su le caelage.
J'ai tout écopé, à l'éponge et à la sepillièe. Et je me suis excusée :
- Je etie ce que j'ai dit, Benoît. Finalement, on s'amuse bien avec toi.

Jade Barakat


Histoire
(mais assez bizarre, je vous prévins)
Contrainte : mettre les verbes au passé-simple

Je versai le chocolat en poudre dans le bol de mon petit frère Benoît. Puis le lait tiède. Je donnai le bol à Benoît. Il le souleva. Le lâcha. Tout le chocolat sur la table. J'épongeai.
Je recommençai. Je versai le chocolat en poudre dans le bol de mon petit frère. Puis le lait tiède. je donnai le bol à mon frère. Il le souleva. Le lâcha. Tout le chocolat sur la table. J'épongeai.
Je recommençai. Je versai le chocolat...
Sept fois de suite.
La septième fois, je pensai :
"Il faut faire quelque chose, ça devient franchement ennuyeux."
Je pris de la ficelle, je passai derrière Benoît et je lui attachai les mains dans le dos. Puis j'e préparai le chocolat. Je soulevai le bol et je l'approchai des lèvres de Benoît. Il ouvrit la bouche et avala tout. D'un coup. Très proprement.
Je pensai :
"Pas très passionnant."
Mais je recommençai. Je préparai le chocolat, je soulevai le bol, je l'approchai des lèvres de Benoît, il ouvrit la bouche et avala. D'un coup. très proprement.
Sept fois de suite. Pas très palpitant. Sauf que le visage de Benoît prit une drôle de couleur, genre marron verdâtre. Je lui détachai les mains et je lui dis :
- Benoît, tu n'es vraiment pas un type intéressant.
Il me regarda en se caressant le ventre, l'air de plus en plus bizarre. Puis il ouvrit la bouche et recracha tout son chocolat. Des litres et des litres, une fontaine de chocolat dégoulinant sur la table, sur le carrelage.
J'écopai, à l'éponge et à la serpillière. Et je m'excusai :
- Je retire ce que j'ai dit, Benoît. Finalement, on s'amuse bien avec toi.

Othmane Dami


Histoice
(mais assez bizacce, je vous pcéviens)
Contrainte : remplacer la lettre "r"  par la lettre "c"

J'ai vecsé le rhorolat en poudce dans le bol de mon petit fcèce Benoît. Puis le lait tiède. J'ai donné le bol à Benoît. Il l'a soulevé. L'a lâché. Tout le rhorolat suc la table. J'ai épongé.
J'ai cerommenré. J'ai vecsé le rhorolat en poudce dans le bol de mon petit fcèce. Puis le lait tiède. J'ai donné le bol à mon fcèce. Il l'a soulevé. L'a lâché. Tout le rhorolat suc la table. J'ai épongé.
J'ai cerommenré. J'ai vecsé le rhorolat...
Sept fois de suite.
La septième fois, j'ai pensé :
"Il faut faice quelque rhose, ra devient fcanrhement ennuyeux."
J'ai pcis de la firelle, je suis passée deccièce Benoît et je lui ai attarhé les mains dans le dos. Puis j'ai pcépacé le rhorolat. J'ai soulevé le bol et je l'ai appcorhé des lèvces de Benoît. Il a ouvect la bourhe et tout avalé. D'un roup. Très pcopcement.
J'ai pensé :
"Pas tcès passionnant."
Mais j'ai cerommenré. J'ai pcépacé le rhorolat, j'ai soulevé le bol, je l'ai appcorhé des lèvces de Benoît, il a ouvect la bourhe et tout avalé. D'un roup. Tcès pcopcement.
Sept fois de suite. Pas tcès palpitant. Sauf que le visage de Benoît pcenait une dcôle de couleuc, gence maccon vecdâtce. Je lui ai détarhé les mains et je lui ai dit :
- Benoît, tu n'es vcaiment pas un type intécessant.
Il m'a cegardée en se racessant le ventce, l'aic de plus en plus bizacce. Puis il a ouvect la bourhe et cercarhé tout son rhorolat. Des litces et des litces, une fontaine de rhorolat dégoulinant suc la table, suc le raccelage.
J'ai tout éropé, à l'éponge et à la secpillièce. Et je me suis exrusée :
- Je cetice re que j'ai dit, Benoît. Finalement, on s'amuse bien aver toi.

Mouhyeddine Souiri


Histoire
(mais assez bizarre, ne vous préviens)
contrainte : remplacer la lettre "j" par la lettre "n", et la lettre "d" par la lettre "d"

N'ai versé le chocolad en poudre dans le bol de mon pedid frère Benoîd. Puis le laid diède. N'ai donné le bol à Benoîd. Il l'a soulevé. L'a lâché. Doud le chocolad sur la dable. N'ai épongé.
N'ai recommencé. N'ai versé le chocolad en poudre dans le bol de mon petit frère. Puis le laid diède. N'ai donné le bol à mon frère. Il l'a soulevé. L'a lâché. Doud le chocolad sur la dable. N'ai épongé.
N'ai recommencé. N'ai versé le chocolad...
Sepd fois de suide.
La sepdième fois, n'ai pensé :
"Il faud faire quelque chose, ça deviend franchemend ennuyeux."
N'ai pris de la ficelle, ne suis passée derrière Benoîd et ne lui ai addaché les mains dans le dos. Puis n'ai préparé le chocolad. N'ai soulevé le bol et ne l'ai approché des lèvres de Benoîd. Il a ouverd la bouche ed doud avalé. D'un coup. Drès propremend.
N'ai pensé :
"Pas très passionnand."
Mais n'ai recommencé. N'ai préparé le chocolad, n'ai soulevé le bol, ne l'ai approché des lèvres de Benoîd, il a ouverd la bouche et doud avalé. D'un coup. Drès propremend.
Sepd fois de suite. Pas drès palpitand. Sauf que le visage de Benoîd prenaid une drôle de couleur, genre marron verdâdre. Ne lui ai dédaché les mains ed ne lui ai did :
- Benoîd, du n'es vraimend pas un dype intéressand.
Il m'a regardée en se caressand le vendre, l'air de plus en plus bizarre. Puis il a ouverd la bouche et recraché doud son chocolad. Des litres et des litres, une fondaine de chocolad dégoulinand sur la dable, sur le carrelage.
N'ai doud écopé, à l'éponge ed à la serpillière. Ed de me suis excusée :
- ne redire ce que n'ai did, Benoîd. Finalemend, on s'amuse bien avec doi.

Yousra Ibnbrahim


Histoire
(mais assez bizarre, prévenir)
Contrainte : mettre tous les verbes conjugués à l'infinitif

Verser le chocolat en poudre dans le bol de mon petit frère Benoît. Puis le lait tiède. Donner le bol à Benoît. Le soulever. Le lâcher. Tout le chocolat sur la table. Éponger.
Recommencer. Verser le chocolat en poudre dans le bol de mon petit frère. Puis le lait tiède. Donner le bol à mon frère. Le soulever. Le lâcher. Tout le chocolat sur la table. Éponger.
Recommencer. Verser le chocolat...
Sept fois de suite.
La septième fois, penser :
"Faire quelque chose, ça devient franchement ennuyeux."
Prendre de la ficelle, passer derrière Benoît et lui attacher les mains dans le dos. Puis préparer le chocolat. Soulever le bol et l'approcher des lèvres de Benoît. Ouvrir la bouche et tout avaler. D'un coup. Très proprement.
Penser :
"Pas très passionnant."
Mais recommencer. Préparer le chocolat, soulever le bol, l'approcher des lèvres de Benoît, ouvrir la bouche et tout avaler. D'un coup. très proprement.
Sept fois de suite. Pas très palpitant. Sauf que le visage de Benoît prenait une drôle de couleur, genre marron verdâtre. Lui détacher les mains et lui dire :
- Benoît, tu n'es vraiment pas un type intéressant.
Me regarder en se caressant le ventre, l'air de plus en plus bizarre. Puis ouvrir la bouche et recracher tout son chocolat. Des litres et des litres, une fontaine de chocolat dégoulinant sur la table, sur le carrelage.
Tout écoper, à l'éponge et à la serpillière. Et s'excuser :
- Je retire ce que j'ai dit, Benoît. Finalement, on s'amuse bien avec toi.

Nada Moulki, Nourdine Dahou


Histoire
(mais achez bizarre, je vous préviens)
Contrainte : inverser les lettres "ch" et la lettre "s"

J'ai verché le socolat en poudre dans le bol de mon petit frère Benoît. Puis le lait tiède. J'ai donné le bol à Benoît. Il l'a choulevé. L'a lâssé. Tout le socolat chur la table. J'ai épongé.
J'ai recommenché. J'ai verché le socolat en poudre dans le bol de mon petit frère. Puis le lait tiède. J'ai donné le bol à mon frère. Il l'a choulevé. L'a lâssé. Tout le socolat chur la table. J'ai épongé.
J'ai recommenché. J'ai verché le socolat...
Chept fois de chuite.
La cheptième fois, j'ai penché :
"Il faut faire quelque sose, cha devient fransement ennuyeux."
J'ai pris de la fichelle, je chuis pachée derrière Benoît et je lui ai attassé les mains dans le dos. Puis j'ai préparé le socolat. J'ai choulevé le bol et je l'ai approssé des lèvres de Benoît. Il a ouvert la bousse et tout avalé. D'un coup. Très proprement.
J'ai penché :
"Pas très pachionnant."
Mais j'ai recommenché. J'ai préparé le socolat, j'ai choulevé le bol, je l'ai approssé des lèvres de Benoît, il a ouvert la bousse et tout avalé. D'un coup. très proprement.
Chept fois de chuite. Pas très palpitant. Chauf que le visage de Benoît prenait une drôle de couleur, genre marron verdâtre. Je lui ai détassé les mains et je lui ai dit :
- Benoît, tu n'es vraiment pas un type intérechant.
Il m'a regardée en che carechant le ventre, l'air de plus en plus bizarre. Puis il a ouvert la bousse et recrassé tout chon socolat. Des litres et des litres, une fontaine de socolat dégoulinant chur la table, chur le carrelage.
J'ai tout écopé, à l'éponge et à la cherpillière. Et je me chuis excusée :
- Je retire che que j'ai dit, Benoît. Finalement, on ch'amuse bien avec toi.

El Mehdi El Alami




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